La varicelle : un soulagement ou un stress ? Les Belges ont tranché !

En ce lendemain de rentrée scolaire, le point sur cette maladie très contagieuse et sur les résultats parfois surprenants d’une récente enquête auprès des Belges (1)

  • De par son caractère hautement contagieux, environ 95% des enfants auront eu la varicelle avant 15 ans[2]. 8 Belges sur 10 la considèrent d’ailleurs à juste titre comme très contagieuse1
  • La varicelle représente un stress supplémentaire pour les parents selon plus de 65% des Belges. Et seuls 31% pensent que c’est un soulagement pour les parents quand l’enfant l’attrape1
  • Près de 3 Belges sur 4 pensent que la maladie est un réel fardeau pour les parents1. Le fardeau le plus lourd reste les complications ; elles sont rares mais possibles et évitables. 
  • 6 Belges sur 10 ignorent l’existence d’un vaccin contre le virus de la varicelle1. Un vaccin qui existe pourtant depuis une dizaine d’années mais qui, chez nous, n’est recommandé que pour les personnes à risque.  

110.000 enfants par an[3] cloîtrés à la maison pendant 6 jours[4]

Rentrée scolaire rime bien souvent avec rentrée de virus en tout genre qui se transmettent facilement entre enfants. C’est évidemment le cas de la varicelle. Cette maladie extrêmement contagieuse se transmet par voie aérienne via des gouttelettes de salive ou au contact des papules. Et les Belges ne s’y méprennent pas, selon une étude menée par Ipsos à la demande de MSD Belgique, ils sont 8 sur 10 à la considérer comme très contagieuse1. En Belgique, à 15 ans, environ 95% des enfants auront eu la varicelle2. La varicelle, c'est chaque année près de 110 000 enfants cloués pendant 6 jours à la maison4…»

Selon une majorité de Belges, varicelle = stress et fardeau

Au vu de sa fréquence et de son caractère le plus souvent bénin, on aurait tendance à penser que cela peut être un soulagement pour les parents quand les enfants l’attrapent. Mais en interrogeant les Belges sur la maladie et la perception qu’ils en ont et c’est plutôt l’inverse qui en ressort. 65% des Belges pensent qu’il s’agit d’un stress en plus pour les parents alors que seuls 31% estiment que c’est un soulagement1. Professeur Van Lierde : « Du stress, c’est vrai qu’il peut y en avoir quand la maladie survient : l’enfant est écarté de l’école le temps que les boutons soient tous devenus des croutes pour éviter toute contagion. Cela implique de trouver des solutions pour les garder. Au-delà de cela, il y a le stress lié à la température, aux soins, aux consultations, aux éventuelles cicatrices, à une possible récidive future sous forme de zona, la contagion vers la fratrie… C’est une sacrée gestion.  La maladie peut vite devenir un réel fardeau pour les parents. C’est d’ailleurs ce que pensent près de 3 Belges sur 4 (73%)1. Et ce n’est pas à sous-estimer…! » Selon 6 Belges sur 101, le plus lourd fardeau concerne les conséquences plus graves qui peuvent survenir. Et s’il est vrai qu’elles sont plus rares, elles existent pourtant.

Une maladie pas si anodine

Près d’1 Belge sur 2 (49%)1 considère que la varicelle n’est pas une maladie bégnine.  Dr Van Lierde, explique: «  Quand il s’agit d’un enfant en bonne santé, son évolution est en général bénigne. Mais, il vrai que dans 2 à 6% des cas2, de graves complications peuvent survenir. Parmi les complications, les surinfections sont majoritaires. On peut également pointer les infections de la peau, les complications neurologiques, les pneumopathies, les hépatites fulminantes et les thromboses vasculaires. Ces complications mènent à environ 1000 hospitalisations et 1 à 2 décès par an[5]. »

Un vaccin totalement méconnu

Plus de 6 Belges sur 10 ignorent l’existence d’un vaccin contre la varicelle1. Et cela est plutôt logique. Actuellement, la vaccination universelle des enfants contre la varicelle n’est pas recommandée en Belgique. Le Conseil Supérieur de la Santé préconise toutefois la vaccination ciblée de groupes ou de sujets à risque non immunisés. La vaccination contre la varicelle permet de se protéger personnellement, mais aussi de réduire les risques pour les personnes de son entourage qui seraient plus fragiles et donc plus susceptibles de développer une forme grave de la maladie. Il est recommandé aux personnes qui auraient des questions sur ce vaccin d’en parler à leur médecin ou spécialiste. Ils seront les plus à même d’y apporter une réponse2. 

Pour de plus amples informations sur la varicelle, rendez-vous sur http://www.varicelleinfo.be/

Pour toute demande presse :

Sarah Perez – [email protected] – 0496/84.53.45

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[1] Enquête Omnibus réalisée par Ipsos à la demande de MSD sur un échantillon représentatif de 1089 Belges entre le 07 et le 10 /08/2020

[1] Vaccination info.be: varicelle. https://www.vaccination-info.be/maladie/varicelle/, accédé  le 07/09/2020

[2]S. Blumental, M. Sabbe and P. Lepage. Varicella paediatric hospitalisations in Belgium : a 1-year national Survey. Arch Dis Child. 2016 ; 101 : 16-22. doi:10.1136/archdischild-2015-308283.

[3] American Academy of Pediatrics. Summaries of infectious diseases: varicella-zoster virus infections. In: Kimberlin DW, et al. Red Book: 2015 Report of the Committee on Infectious Diseases. 30th ed. Elk Grove Village, IL: American Academy of Pediatrics; 2015. http://redbook.solutions.aap.org/

[4] Conseil Supérieur de la Santé, « Vaccination des enfants, des adolescents et des personnes à risque contre la varicelle », mars 2017, https://www.health.belgium.be/sites/default/files/uploads/fields/fpshealth_theme_file/css_avis_9212_varicelle_veerle_a5.pdf, accédé le 25/09/2020

Infographie

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Communiqué de presse

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